| Titre : |
Clustering of unhealthy behaviours over time Implications for policy and practice : implications for policy and practice |
| Type de document : |
document électronique |
| Auteurs : |
David Buck, Auteur ; Francesca Frosini, Auteur |
| Année de publication : |
2012 |
| Importance : |
24 p. |
| Présentation : |
tab. |
| Langues : |
Anglais (eng) |
| Catégories : |
[DIVERS] géographie:Europe:Europe occidentale:Royaume-Uni
[TABAC] tabagisme:risque:facteur associé
[TABAC] tabagisme:risque:facteur associé:précarité
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| Index. décimale : |
TA 4.1.2 Influence sur le mode de vie |
| Résumé : |
Les modes de vie des gens - qu'ils fument, combien ils boivent, ce qu'ils mangent, s'ils font de l'exercice régulièrement - ont une incidence sur leur santé et leur mortalité. Il est bien connu que chacun de ces facteurs de risque liés au mode de vie est inégalement réparti dans la population.
On en sait moins sur la façon dont ces comportements se reproduisent ou se regroupent dans la population et sur la façon dont ces modèles de risque de mode de vie multiple ont évolué au fil du temps. Cet article considère cela dans le contexte de la population anglaise et expose les implications pour les politiques et les pratiques de santé publique qui découlent des résultats.
Il passe en revue les données actuelles sur les risques liés au mode de vie multiple et analyse les données du Health Survey for England sur la répartition de ces risques dans la population adulte et son évolution dans le temps.
Points clés
La proportion globale de la population anglaise qui adopte trois ou quatre comportements malsains a considérablement diminué, passant d’environ 33% de la population en 2003 à 25% en 2008.
Ces réductions ont été observées principalement chez les personnes appartenant aux groupes socio-économiques et éducatifs supérieurs: les personnes sans qualification étaient cinq fois plus susceptibles que celles ayant une éducation supérieure de se livrer aux quatre comportements médiocres en 2008, contre seulement trois fois plus susceptibles en 2003.
La santé de l'ensemble de la population s'améliorera du fait de la diminution de ces comportements, mais les plus pauvres et les moins éduqués en profiteront le moins, ce qui entraînera une aggravation des inégalités et une pression évitable sur le NHS.
Implications politiques
Des moyens plus efficaces doivent être trouvés pour aider les personnes appartenant aux groupes socio-économiques défavorisés et les moins instruits à améliorer leurs comportements en matière de santé.
Cela nécessite une approche plus globale des politiques et des pratiques, abordant des styles de vie qui englobent des comportements malsains multiples plutôt que individuels.
En outre, le changement de comportement devrait être plus étroitement lié à la politique en matière d’inégalités et être plus directement axé sur l’amélioration de la santé des plus démunis.
Plus de recherche et une meilleure utilisation des données déjà disponibles est la clé. En particulier, il serait utile de savoir s’il est plus facile ou plus difficile de changer le comportement des personnes à risques multiples, s’il est plus efficace de gérer les risques en séquence ou en tandem, quelles sont les approches les plus rentables et ce qu’il convient de faire. nous pouvons apprendre d'autres domaines de soins. |
| Permalink : |
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